LA santé

Le cœur

Les études réalisées avec des extraits de pomme montrent une diminution du mauvais cholestérol entraînant, de ce fait, une très nette amélioration du rapport HDL/LDL (Hanna Leontowicz “Apple peels and pulp as a source of bioactive compounds and their influence on digestibility and lipid profile in normal and atherogenic rats” -2007).
Et selon certaines études, il suffirait même d’en humer l’odeur pour que la pression artérielle se normalise (cf les travaux du docteur Schwartzt de l’Université de Yale) Consommer une pomme par jour réduirait, ainsi, de 50% les risques d’attaque cardiaque.

Une consommation de 2 à 3 pommes par jour diminuerait de 15% le taux de cholestérol. Le tout en seulement quelques mois (étude réalisée par les équipes du Professeur Girault du CHU d’Angers).

Le pouvoir antioxydant de la pomme contribuerait donc à réduire le risque de maladies cardiovasculaires. En effet, les antioxydants contenus dans la pomme aideraient à diminuer et à prévenir l’oxydation des lipides en circulation dans le sang (voir le travail d’Eric Gershwin – Université de Californie – en 1999). Sachez aussi, que plus une pomme est colorée, plus elle contient d’antioxydants.

Les pommes sont également bénéfiques aux diabétiques puisqu’elles ne provoquent pas, malgré leur teneur en sucres, d’augmentation du taux de glucose dans le sang. Elles sont même fortement recommandées chez les diabétiques de type 2 car elles contribuent à diminuer la réponse glycémique et insulinique (lire les différentes études suivantes : Kari Hemminki « Risk of cancer following hospitalization for type 2 diabetes” (2010), Caroline Sanz “Diabète et Cancer, quels risques ? » (2010), Kaniz Fatema « Glycemic, non-esterified fatty acid & insulinemic responses to watermelon ans apple in type 2 diabetic subject” (2003)).

Et tout le reste

La quercétine et les polyphénols que contient la pomme favoriseraient le sommeil (lire les ouvrages de Martina Krcmar sur la santé naturelle et l’alimentation).

La pomme augmenterait notre production naturelle d’acétylcholine, le principal neurotransmetteur de la mémoire. L’étude PAQUID a même montré une diminution du déclin cognitif chez les sujets âgés de 65 ans et plus.

Grâce à son apport en potassium et sa faible teneur en sodium, la pomme lutte efficacement contre la rétention d’eau.

Avec ses 85% d’eau, la pomme possède un fort pouvoir désaltérant. C’est même l’un des fruits les plus riches en eau.

Manger des pommes aurait un effet favorable sur la fonction respiratoire. En outre, les polyphénols et les flavonoïdes contenus dans la pomme réduiraient la réponse inflammatoire chez les asthmatiques (étude de Jeanelle Boyer « Apple phytochemicals and thier Healt Benefits” – 2004 -NAKAZAKO et son équipe).

La pomme est bourrée de fibres solubles et insolubles qui contribuent à accélérer le transit et à lutter contre la constipation. Selon le professeur Raul et son équipe (Strasbourg – 2005) elle combat même les cellules T du colon grâce aux nombreux antioxydants présents dans sa peau.

La pomme est aussi un fruit « détox » car elle contient de la pectine. Une substance qui absorbe les toxiques indésirables lorsqu’elle passe dans le tube digestif.

Plusieurs études ont démontré qu’une consommation régulière de pommes pouvait diminuer les risques de cancer. En effet, les polyphénols et d’autres substances comme la vitamine C et l’acide ursolique auraient des effets antioxydants qui ralentiraient la prolifération des cellules cancéreuses (voir le rapport du World Cancer Research Fund/American Institute for Cancer Research de 2007, mais aussi les recommandations de l’Ica de 2009 ainsi que les travaux d’ Eberhardt sur le cancer hépatique, ceux du professeur Yang sur le cancer du sein, de Feskanich et Le Marchand sur le cancer du poumon et l’étude de la Maoy Clinic (Rochester USA) sur les risques de lymphomes).

Les propriétés alcalinisantes de la pomme sont souvent citées pour l’équilibre acido basique en compensant les effets acidifiants des apports carnés, des fromages gras… (bibliographie : BUCLIN, BURCKHARDT , LEMANN, BELL). Le métabolisme osseux est mieux protégé s’il repose sur un bon équilibre acido basique.